Ce qui nous lie et nous relie : nos liens d'attachement.
- sandrinemichaudel
- 31 mars
- 2 min de lecture

Il y a chez l'être humain ce besoin fondamental : celui d'être en lien.
Nous venons au monde avec cette soif invisible de connexion, ce besoin d'attachement, ce lien qui nous relie d'abord à notre mère, à notre famille, puis aux autres, au monde.
Et tout au long de notre vie, nous tissons.
Des liens.
Des attachements.
Des histoires.
Mais de quoi sont faits ces liens ?
Et surtout... à quoi nous attachons-nous vraiment ?
Les liens d'attachements sont les fondations invisibles de notre relation au monde
L’attachement est d’abord un mécanisme de survie. Chez l’enfant, il s’agit de créer un lien sécurisant avec une figure protectrice. Ce lien fonde la manière dont nous allons, plus tard, entrer en relation avec autrui : dans la confiance ou dans la peur, dans l’ouverture ou dans le contrôle.
En grandissant, nous poursuivons cette quête. Nous cherchons à être aimés, vus, compris. Nous nouons des liens d’amitié, d’amour, de collaboration. Mais souvent, sans même en avoir conscience, nous projetons sur ces liens des attentes : que l’autre nous rassure, nous valorise, nous complète, nous sauve parfois !
Et quand l’autre ne répond pas à cette attente ; souvent implicite ; nous souffrons. Parce que l’attachement n’est pas seulement "amour", il est aussi « dépendance ».
Nos attachements se cachent parfois bien sournoisement
Nos liens ne concernent pas que les êtres. Nous nous attachons à des objets, à des souvenirs, à des croyances, à des identités que nous avons construites.
Un prénom. Un rôle. Une histoire. Une manière de faire. Un "je suis comme ça".
Nous nous attachons à nos blessures comme à des amies familières. À nos schémas, même s’ils nous font souffrir, car ils sont connus, rassurants dans leur répétition.
Nous nous attachons à ce que nous pensons être . Et tout cela, parfois, nous fige.
Et si on apprenait à se relier plutôt qu’à s’attacher ?
Il existe une autre manière d’être en lien. Un lien qui ne passe pas par la peur de perdre. Un lien qui ne cherche pas à posséder, à retenir, à contrôler.
Se relier, c’est rencontrer l’autre dans sa liberté.C’est offrir sans attendre de recevoir, et c’est recevoir sans être obliger de s’oublier. C’est laisser l’autre être ce qu’il est, et s’autoriser à être pleinement soi.
Se relier, c’est aussi se reconnecter à plus grand que soi : à la nature, au souffle de la vie, à la conscience. C’est sentir que nous ne sommes pas séparés. Que nous faisons partie d’un tout. Que nous sommes interconnectés, bien au-delà de nos attachements humains.
Une invitation à explorer
Dans La Bulle, au coeur d’un cercle de femmes, nous explorerons ensemble ces fils visibles et invisibles. Ce qui nous lie à nos proches, à notre lignée, à nos blessures aussi. Et ce qui peut nous relier plus profondément : à notre cœur, à notre essence, aux autres femmes autour de nous, et à la vie elle-même.
Le cercle est un espace de parole, de ressenti, de libération aussi. C’est un moment pour venir se déposer, et peut-être, commencer à tisser autrement. Avec conscience. Avec amour. Avec légèreté.
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